Le Times Higher Education (THE) a publié le 2 avril son classement mondial annuel des universités. Un classement, prenant en compte 450 universités dans 76 pays, établi en fonction de leur impact social, environnemental et économique selon les objectifs développement durable de l’ONU. L’Université de Montpellier s’y distingue en se hissant à la 3ème place nationale sur la responsabilité sociale des universités.
Dix-sept critères retenus
Dans le détail, les performances des universités ont été évalué selon plusieurs critères : santé et bien-être, qualité de l’éducation, égalité des sexes, travail décent et croissance économique, industrie, innovation et infrastructure, inégalités réduites, patrimoine et développement durable, consommation et production responsables, action pour le climat, paix, justice et institutions fortes, partenariats pour les objectifs…
Troisième place nationale
Dans ce contexte, « l’UM a obtenu cette troisième place nationale grâce à son excellent score dans quatre objectifs », précise Philippe Augé, président de l’université montpelliéraine : « Santé et bien-être au travail ; qualité de l’éducation ; patrimoine et développement durable ; partenariats pour les objectifs ». Suffisant pour intégrer le top 300 du classement THE et monter sur le podium national derrière l’Université Paris-I et l’Université Paris-VIII.
Quatre critères majeurs pour l’UM
« Pour notre Université, c’est le fruit de l’ensemble des actions mises en œuvre pour promouvoir notre responsabilité social », commente le président qui précise que l’UM se classe 2ème pour les critères « santé et bien-être au travail », « patrimoine et développement durable » et « partenariats pour les objectifs » ; et 4ème pour le critère « qualité de l’éducation ».
Le classement THE de l’UM au crible
- 2ème université française pour le critère « santé et bien-être au travail » : le THE a retenu l’ensemble des actions déployées par le service de médecine de prévention de l’UM en direction des étudiants et personnels (étudiants relais santé, ateliers de prévention, etc…) ; mais aussi le programme en faveur de la qualité de vie au travail et de la prévention des risques psycho-sociaux.
- 2ème université française pour « patrimoine et développement durable » : l’Université a notamment mis en exergue son Jardin des plantes (plus ancien jardin botanique de France), son patrimoine historique et muséal valorisé lors des Journées européennes du patrimoine mais aussi le télétravail mis en place depuis janvier 2019.
- 2ème université française pour « partenariats pour les objectifs » : grâce en particulier aux collaborations internationales nouées dans le cadre de MUSE et aux structures de recherche qui travaillent sur les thématiques du développement durable : « Ce qui a valu à l’Université de Montpellier sa 1ère place mondiale en écologie au classement de Shanghai 2018 par thématique », rappelle Phlipe Augé.
- 4ème université française pour « qualité de l’éducation » : en jeu ici, précise l’UM, les ressources pédagogiques via les MOOC développées par l’établissement mais aussi l’ensemble des rendez-vous grand public organisés pour diffuser le savoir au plus grand nombre. L’UM a aussi mis en avant son engagement en faveur de l’égalité femmes/hommes (organisation d’un mois dédié aux femmes « Donner des elles à l’UM »), du respect de l’orientation et de l’identité sexuelle (signature de la charte d’engagement LGBT), de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme et les discriminations liées au handicap (adoption d’un schéma directeur du handicap).