Ella a réussi l’exploit et c’était un signe : une ascension héroïque le jeudi…de l’Ascension ! Fabienne Sicot-Personnic n’est pas prête d’oublier d’avoir réussi son défi : atteindre le sommet de l’Everest qui culmine à 8 848m.
Elle fait fi de son handicap : infirmière en réanimation au CHU de Montpellier, âgée de 38 ans, Fabienne Sicot-Personnic est atteinte de spondylarthrite ankylosante et de la maladie des os de verre. L’ostéogenèse imparfaite, ou maladie « des os de verre », est une affection génétique, caractérisée par une fragilité osseuse et une faible masse osseuse à l’origine de fractures à répétition, quelque 70 pour elle, survenant à la suite de traumatismes bénins.
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Froid, glace et neige
Cela ne l’empêche pas d’être une sportive acharnée, qui a grimpé jusqu’à la cime du Toit du monde au bout de douze heures de trajet dans le froid, puisqu’il faisait moins 45°C, la glace et la neige.
Il a fallu ensuite redescendre, un nouveau périple difficile, mais mission accomplie. Arrivée en bas de l’Everest, l’infirmière montpelliéraine a révélé que, « Le sherpa m’a surnommée « Faster lady » ».
Toujours plus haut
Fabienne Sicot-Personnic n’en était pas à son coup d’essai, elle multiplie les ascensions spectaculaires, puisqu’avant de monter au sommet de l’Everest, elle a déjà réussi de se hisser au sommet du Mont-Blanc, ainsi que de six autres sommets de plus de 4 000 mètres d’altitude. Bref, l’infirmière du CHU de Montpellier vise toujours plus haut. À quand et où sa prochaine expédition ?