CHU de Montpellier : la proposition choc d’un syndicat


Le syndicat UNSA Hospitalier du CHU de Montpellier fait une proposition choc pour le projet de la nouvelle organisation du bio-nettoyage dans les services d’urgence de l’hôpital Lapeyronie et « Tête et Cou » à l’hôpital Gui-de-Chauliac.

« L’UNSA demande la réduction des postes de direction ! », réagit le syndicat. Qui constate que, « L’augmentation de la charge de travail des personnels ASHQ -agents des services hospitaliers qualifiés- n’étant pas accompagnée de moyens humains supplémentaires, mais d’une réaffectation d’un demi-emploi déjà existant dans l’ancienne organisation, le syndicat UNSA propose que des postes soient créés et affectés au secteur du bio-nettoyage. On rappelle que les conditions de travail de l’ensemble des personnels hospitaliers sont de plus en plus difficiles et que les salaires sont très modestes pour les agents de catégorie C ».

« Travail épuisant »

Le syndicat UNSA du CHU de Montpellier relève également que, « l’âge repoussé de départ en retraite rend le travail de nos collègues de plus en plus épuisant. L’administration répond qu’il lui est impossible de répondre favorablement à ces créations de postes demandés. L’ensemble des catégories (A, B et C) et des métiers (soignants, administratifs, techniques et ouvriers) a déjà participé aux efforts budgétaires du CHU de Montpellier ».

Dans un but d’équité, le syndicat UNSA a donc proposé en séance à l’administration de transformer certains postes de direction lors des prochains départs de directeurs (retraite, mutation, etc.), afin de créer de nouveaux postes dans les secteurs en difficulté…« Exemple de benchmark managérial comme diraient les spécialistes ».

CHU de Montpellier : 10.000 hospitaliers =  25 personnels de direction

République Française : 66 millions d’habitants = 37 ministres

République Fédérale Allemande : 83 millions d’habitants = 15 ministres.

« Avec le même nombre de postes de direction au CHU de Montpellier, que le nombre de ministres en Allemagne, notre établissement ne serait-il pas dangereusement sous administré ? L’UNSA ne pratique pas la lutte des classes, mais défend le principe d’équité pour tous les grades du personnel hospitalier », conclut le syndicat.

Le 21/04/2019 à 08:00, par Jean-Marc Aubert.