Béziers : le voleur à l’étalage au double alias utilisait un sac avec une doublure en aluminium


Un sac artisanal avec une doublure en aluminium utilisé par des voleurs à l'étalage
Un sac artisanal avec une doublure en aluminium utilisé par des voleurs à l’étalage (©Pixabay)

Un voleur à l’étalage a été pris la main dans le sac, à Béziers : un sac artisanal constitué d’une doublure en aluminium destinée à ne pas déclencher le système des portiques de sécurité d’un centre commercial. Mais le subterfuge n’a pas fonctionné grâce à un agent de sécurité perspicace. Récit.

En début de matinée de ce mardi 16 avril 2024, un « client »âgé de 49 ans, de nationalité géorgienne était appréhendé par la police municipale de Béziers, après avoir été contrôlé par un agent de sécurité d’un centre commercial. Il était porteur d’un sac artisanal constitué d’une doublure en aluminium permettant de tromper les portiques de sécurité et contenant des produits pharmaceutiques d’une valeur totale de 251€.

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De passage à Béziers 

Il était conduit au commissariat de police de Béziers ,où il était placé en garde à vue. « Entendu avec l’aide d’une interprète, il reconnaissait avoir dérobé ces produits dans une pharmacie de la galerie marchande. Il expliquait qu’il était titulaire d’un visa touristique de 90 jours lui permettant selon lui de suivre des soins dans un hôpital marseillais. Il n’était que de passage à Béziers », révèle ce vendredi, Raphaël Balland, le procureur de la République de Béziers.

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Il ajoute que, « les recherches de ses antécédents judiciaires par le biais du fichier national des empreintes digitales permettait de découvrir qu’il avait déjà été condamné sous une autre identité à quatre reprises en 2019 et 2021 à Marseille, Aix-en-Provence et Annecy pour des faits de même nature, mais à chaque fois en son absence ».

Six mois de détention

Ce mercredi 17 avril, le parquet de Béziers décidait d’engager une procédure de Reconnaissance préalable de culpabilité -CRPC ou plaider coupable » et il acceptait les peines proposées : 4 mois d’emprisonnement avec incarcération immédiate, mise à exécution de 2 mois d’emprisonnement supplémentaire prononcés en 2021 et l’interdiction du territoire français pendant trois ans. Il était escorté jusqu’au centre pénitentiaire de Béziers pour y purger les six mois de détention.

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Vers son expulsion

« Conformément aux procédures habituellement mises en œuvre entre l’autorité judiciaire et l’autorité administrative, la préfecture de l’Hérault, à Montpellier, sera informée de cette condamnation, afin d’envisager son expulsion du territoire français dès l’issue de l’exécution des six mois d’emprisonnement », indique le procureur du tribunal judiciaire de Béziers.

19/04/2024 à 21:14 par Jean-Marc Aubert