« Je n’ai plus peur », explique Yaya, un jeune Camerounais qui a fui son pays après avoir été persécuté à cause de son orientation sexuelle. Dans ce mas entièrement rénové, ils sont 12 jeunes réfugiés LGBT à avoir trouvé un abri depuis le début de l’année grâce à l’association « Famille au Grand Cœur« . Créée en mars 2021, l’association accompagne des réfugiés LGBT et lutte contre l’isolement de ces jeunes ayant quitté leurs pays.
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Hébergés en familles d’accueil, en appartements-relais et depuis peu dans un mas à Montpellier, ces jeunes retrouvent en France, une sécurité qu’ils n’avaient jamais croisée auparavant. Rencontre avec certains de ces réfugiés pour qui cette association est devenue une nouvelle famille. Vidéo.
« On a tous vécu des choses similaire et le fait de ce retrouver ici, dans cette maison, tous ensemble, ça nous permet de parler. On est devenu une famille », exprime l’un des 12 jeunes réfugiés LGBT vivant dans la maison. C’est avec fierté que ces derniers nous font visiter le lieu où ils habitent et qui et partagent leur vie, leurs problèmes et où ils peuvent librement échanger sur leur passé, leur présent et leur future.
Dans le cadre du partenariat avec le musée Fabre de Montpellier, 8 jeunes de Famille au grand coeur ont eu droit à une visite guidée du musée ! L’accès à la culture est un pilier de nos actions d’accès à la citoyenneté ! pic.twitter.com/0HlP2YIL6m— Nicolas NOGUIER 🏳️🌈 (@NicolasNoguier) April 8, 2024
Dans le cadre du partenariat avec le musée Fabre de Montpellier, 8 jeunes de Famille au grand coeur ont eu droit à une visite guidée du musée ! L’accès à la culture est un pilier de nos actions d’accès à la citoyenneté ! pic.twitter.com/0HlP2YIL6m
— Nicolas NOGUIER 🏳️🌈 (@NicolasNoguier) April 8, 2024
Grâce à l’association, ces jeunes peuvent désormais découvrir la culture et la vie en France à travers des activités diverses et un accompagnement sans relâche afin de leur permettre de trouver une indépendance qui leur est chère. Ils peuvent ainsi apprendre la langue, être aidé à l’insertion professionnelle, mais également à tous les stades du parcours de la demande d’asile et de l’obtention du statut de réfugié, et surtout, créer un lieu social qu’ils n’avaient pas dans leurs pays d’origine.
Depuis que je suis dans l’association, beaucoup de choses ont changé. J’ai par exemple pu fêter mon anniversaire pour la première fois, et ça c’est quelque chose qui m’a beaucoup plu.