Montpellier : deux écoles expérimentent le dispositif des petits-déjeuners gratuits


Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, l’État propose de lancer à titre expérimental un dispositif de petits-déjeuners pour les écoles situées dans les territoires prioritaires. La Ville de Montpellier a souhaité y participer et le met en place dans les deux écoles maternelles publiques Van Gogh et Virginia Woolf, situées dans le quartier Mosson.

L’objectif de ce dispositif est de permettre aux enfants de ne pas commencer la journée le ventre vide, de rester concentrés pendant toute la matinée et ainsi d’apprendre dans les meilleures conditions. Cette mesure participe à la réduction des inégalités, dès le plus jeune âge.

Sur le territoire national
Une première phase de déploiement a été lancée au mois d’avril 2019 dans 25 départements relevant des Académies d’Amiens, Lille, Montpellier, Nantes, Reims, Toulouse, Versailles et La Réunion. L’Aude, le Gard et l’Hérault sont les trois départements de l’académie de Montpellier dans lesquels l’expérimentation a été lancée. Généralisé en septembre 2019 sur l’ensemble des « territoires prioritaires », le projet devrait concerner 100 000 enfants avec une enveloppe allouée par l’État de 12 millions d’euros / an. Le budget consacré à la mesure s’élève à 6 millions d’euros en 2019. Il atteindra au moins 12 millions d’euros en année pleine, dès 2020.

312 élèves pourront petit-déjeuner

Les petits-déjeuners seront proposés en classe, deux matins par semaine : le mardi et le jeudi. Au même titre que les ateliers mis en place de 8h20 à 8h30, les enfants pourront, sans obligation, participer à cette collation.

Dans le cadre de l’expérimentation, la distribution des aliments est prévue sans stockage, sans préparation ni découpe, grâce à un système de livraison quotidienne. Le petit déjeuner sera composé : de pain tendre sucré bio livré tranché, d’une brique de lait individuelle et d’une compote de fruit à boire.

Un bilan après trois semaines

Ce dispositif expérimenté sur deux écoles reviendra à 0,70 centimes par petit-déjeuner, soit un coût total de 218 euros par jour. La Ville de Montpellier achète les denrées alimentaires et les distribue. La Direction académique verse une subvention par le biais d’une convention pour couvrir l’ensemble de ces dépenses alimentaires.

L’expérimentation a démarré mardi à Montpellier pour une durée de trois semaines et fera l’objet d’un bilan au mois de juillet.

19/06/2019 à 09:32 par MÉTROPOLITAIN