Laurent Nicollin : « C’était quelque chose d’assez surprenant et un vent frais dans le football français »
Depuis plusieurs jours vous replongez dans ce titre de champion de France. Quelle émotion !
C’est l’émotion de revoir les anciens joueurs. On a passé une belle journée samedi, encore une ce mercredi. Cela fait un concentré de bonheur pour ces 10 ans du titre.
Ils sont encore en forme ?
Certains pourraient encore jouer. Je ne sais pas s’ils pourraient tenir tout le match mais physiquement ils sont bien.
Et que le public réponde présent cela doit aussi vous faire plaisir ?
On la déjà vu samedi. Les joueurs ont été accueillis à la Butte et par tout le stade de façon exceptionnelle. C’était quelque chose d’assez beau. Ce mercredi, avec la Ville de Montpellier, on a organisé une belle fête avec des animations. Il y a du monde, c’est réussi et cela donne encore plus envie de se bouger le cul pour faire une belle équipe pour que les gens soient fiers de nous.
Il y a dix ans vous remportiez le titre devant le PSG dans sa première année de présidence qatari. Vous pensez que c’est encore possible aujourd’hui ?
Non, il faut être logique. Nous n’avons pas les moyens financiers pour le faire. Malgré tout, et même si on peut faire des choses exceptionnelles par moment, il faut de l’argent. Le budget du PSG de l’époque était peut-être de 100M€ aujourd’hui il avoisine peut-être les 800M€. C’est donc totalement disproportionné. Mais que l’on arrive à accrocher une coupe d’Europe, pourquoi pas.
Vous considérez que ce titre était exceptionnel à l’époque ?
Je ne sais pas si c’était exceptionnel mais pour les gens qui connaissent le football c’était assez illogique d’y arriver. C’était quelque chose d’assez surprenant et un vent frais dans le football français.