Le volley montpelliérain renoue avec sa prestigieuse histoire. Ce mercredi, les hommes du MHSC-VB se sont imposés en 3 sets (25-17/25-21/30-28) contre Tours, après un match aller gagné au forceps en Touraine et une demi-finale d’anthologie contre Chaumont.
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La récompense d’un travail collectif mené depuis 10 ans au sein du club (anciennement le MUC puis le MCVUC) et qui a été durant les cinq dernières années l’objectif harnaché au corps du duo Caylar–Lecat, respectivement président et coach. Au fil des saisons, accueillie à Castelnau-le-Lez, l’équipe est montée en puissance, en faisant toujours combiner sur le terrain, la fougue des jeunes joueurs et l’expérience des vieux briscards, comme en témoigne cette année encore le millésime 2022, qui rentre désormais dans l’histoire.
Quelle soirée ! Le palais des sports transformés en chaudron, une fin de match intenable et une délivrance bien méritée après des années de travail acharné. Retour sur les moments forts de cette nuit de victoire.
La balle de match, après un troisième set des plus serrés :
Champagne pour les champions !
Arrivé en 2016 au club, le coach Olivier Lecat, figure du volley hexagonal et passé par Montpellier au début de sa carrière de joueur, avait une mission : décrocher un huitième titre après 4 décennies de disette, et indirectement raviver la flamme du volley dans la métropole montpelliéraine. C’est chose faite, ce soir, où le Palais des Sports de Castelnau, intérieur comme extérieur, était plein à craquer. Une ambiance qu’on n’avait pas revu depuis les victoires au gymnase Joffre, dans les années 70.
VIDEO : https://youtube.com/shorts/CjYuzKXmvbI
Un huitième titre, l’un des plus beaux palmarès du volley hexagonal
Montpellier rejoint Tours avec ce huitième titre au palmarès de la Ligue A. Cannes, qui a dominé allégrement le championnat du début des années 80 et 90, demeure le plus gros palmarès du volley en France avec 10 titres.
Communion sur le parvis
Après un moment en huis-clos dans les vestiaires, les joueurs sont sortis célébrer ce sacre avec leurs supporters. Il y avait bien sûr, les deux frères retrouvés, Nicolas Le Goff et l’enfant du club, Julien Lyneel, qui après s’être dissipés dans les plus grandes écuries d’Europe ont vécu leur premier titre avec leur club de cœur, sans oublier les indéfectibles grognards Javier Gonzalez, Alexis Gonzales, Danny Demyanenko, le toujours impeccable Ezequiel Palacios, les recrues de cette année, Théo Faure en tête, sans oublier les espoirs, issus du centre de formation.
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