34e Comédie du Livre : 16 auteurs de bande dessinée dévoilés


La 34e Comédie du Livre se déroulera à Montpellier du 17 au 19 mai. Près de 300 auteurs sont attendus à cet événement littéraire qui va attirer des milliers de lecteurs. Les organisateurs ont choisi cette année de dévoiler la programmation au fil du temps.

Nouvelle annonce cette semaine avec une partie des auteurs de bande dessinée toujours très attendus par les amateurs de dédicaces.

Les 16 auteurs annoncés

L’Atelier Sentô est né de voyages au Japon, de rencontres, de dessins et de photographies que Cécile Brun, illustratrice et photographe, et Olivier Pichard, scénariste, ont ramenés. Ils travaillent essentiellement avec des techniques comme l’aquarelle, la gravure et la photographie argentique. Par leurs travaux, ils aiment faire découvrir un Japon au travers des villages, des fêtes populaires et d’esprits oubliés.

Historienne et scénariste, Marie Gloris Bardiaux-Vaïente obtient un doctorat en Histoire Contemporaine à l’Université Michel de Montaigne de Bordeaux. Ses travaux s’articulent autour des thèmes spécifiques que sont l’histoire de la peine de mort et l’histoire de l’abolition, en France et en Europe. Scénariste de bande dessinée, elle écrit aussi des textes historiques, ou bien d’actualité, autour des notions de féminisme, de justice et de sociologie politique.

Christian Cailleaux, auteur de BD, illustrateur et piètre trompettiste comme son héros des Imposteurs, il a vécu durant quinze ans entre l’Afrique, le Québec et la France. Accompagné de son double de papier – Félix Mogo – il raconte les bonheurs d’ailleurs et les rencontres improbables des promeneurs qui gardent le nez au vent. Depuis, la balade continue de pays en pays, d’albums en albums. Entre une couverture de roman et une pochette de disque de jazz, il aime raconter des histoires de départs, vers l’Afrique, l’Océan Indien, l’Inde…

Javi S. Casado est né en 1979 à Barcelone. Après avoir travaillé en tant que graphiste, illustrateur et directeur artistique, il se consacre aujourd’hui pleinement à la bande dessinée. Après sa première série, Les Aventures ahurissantes de Benjamin Blackstone, il publie un nouvel album, Un peu de tarte aux épinards (Casterman).

Formé aux Gobelins, Didier Cassegrain a travaillé pour des séries télévisées chez France Animation. Il poursuit sa carrière aux studios Disney pendant un an avant d’intégrer la société Story pendant deux ans. Il y fait la rencontre de Fred Blanchard et d’Olivier Vatine, qui vont le pousser à faire de la bande dessinée. Va naître sa première BD, Tao Bang, d’une qualité graphique évidente.

Originaire de Lyon, Chloé Cruchaudet a fait des études d’architecture puis d’arts graphiques, et a ensuite étudié à l’école des Gobelins en cinéma d’animation. Les cours développent son goût du croquis sur le vif et une approche cinématographique, notamment avec le travail du story-board, dont on retrouve l’influence dans ses planches. Pour l’écriture, elle s’inspire d’histoires vécues, de livres historiques ou d’autobiographies.

Né en 1966 à Québec, Guy Delisle a publié la plupart de ses travaux à L’Association tel Pyongyang, récit de voyage lié à son métier d’animateur en Corée du Nord, Chroniques birmanes, qui constitue le prolongement de la série d’ouvrages consacrée à ses séjours en Asie, ou encore Chroniques de Jérusalem, dans lequel il reprend encore une fois le mode du journal de bord pour raconter son expérience en Israël.

Adriàn Fernandez Delgado est né en 1980 en Espagne. Repéré par la maison d’édition Ankama en 2008, il dessinera plusieurs albums dont Le Corbeau noir, la saga Ush ou encore Tangomango pour lequel il signe également le scénario. En 2014 et 2015, il travaille également comme storyboarder et character designer pour la série Wakfu. En 2017, Adriàn rejoint la maison d’édition Comix Buro avec L’Orphelin de Perdide aux côtés de Régis Hautière.

Stéphane Fert puise ses influences en dessin de Mary Blair à Mike Mignola, en passant par Lorenzo Mattotti, Alberto Breccia, Frederik Peeters, Art Spiegelman, Cyril Pedrosa ou encore Taiyô Matsumoto. La peinture a également une place très importante dans ses inspirations : Gauguin, Matisse ou encore Cézanne. En 2016, Stéphane Fert publie Morgane avec Simon Kansara (Delcourt), un album remarqué par la presse et les professionnels. En 2019, il publie Peaux de mille bêtes (Delcourt).

Malo Kerfriden intègre en 1994 l’atelier des beaux-arts d’Angoulême. Parallèlement, il joue de la basse dans le groupe The Most Minds qui publiera un album et deux singles sur le label anglais Detour Records. À Angoulême, ses activités musicales ne l’empêchent pas de travailler dans l’atelier d’auteurs déjà confirmés comme Denis Bajram ou Richard Marazano. En 1997, il fonde l’atelier Twin Peaks avec deux anciens élèves d’Angoulême. David Chauvel, en lui proposant de reprendre Quarterback, lui permet de faire ses premières armes en bande dessinée. En 2019, il publie, avec Marie Gloris Bardiaux-Vaïente, L’Abolition (Glénat).

Influencé par Goossens, Pierre La Police et Gotlib, Geoffroy Monde commence à publier en 2009 des bandes dessinées en ligne sur son blog. L’absurde lui permet de mettre en évidence l’insignifiance du réel et de notre perception du monde. Ses premières BD sur papier sont éditées à partir de 2010. En 2016, son album De rien, publié chez Delcourt, est élu par RTL comme la « BD du mois » de juin. En 2018 et 2019, il publie un diptyque de SF, Poussière (Delcourt).

Luis Nuñez de Castro Torres est un coloriste et dessinateur de bande dessinée espagnol, diplômé des beaux-arts de la Universidad Politécnica de Valencia, ville dans laquelle il réside aujourd’hui. Il a notamment travaillé comme coloriste pour les éditions Image Comics (Empty Zone) et Vertigo DC Comics (Frostbite). Son premier roman graphique, Sleepers (EDT éditions, 2012), a reçu le prix du public au Salon international de la bande dessinée de Barcelone en 2012. Son dernier album, Wahcommo, est publié pour la première fois en France en mars 2019 par les éditions Du Long bec.

Ancien chercheur en sciences cognitives et philosophie, Alessandro Pignocchi s’est lancé dans la bande dessinée avec son blog, Puntish. Son premier roman graphique, Anent : Nouvelles des Indiens Jivaros, raconte ses découvertes et ses déconvenues dans la jungle amazonienne, sur les traces de l’anthropologue Philippe Descola. Son Petit traité d’écologie sauvage décrit un monde où l’animisme des Indiens d’Amazonie est devenu la pensée dominante. La Cosmologie du futur poursuit cette réflexion, en se débarrassant de notre encombrant concept moderne de « nature ». La Recomposition des mondes (Seuil, coll. « Anthropocène »), qu’il publie en 2019, est né de son expérience dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Dans l’univers de Jeff Pourquié se croisent pêle-mêle bande dessinée, peinture, graphisme, infographie, scénographie, rock alternatif ou jazz manouche. De ses sculptures/installations, tendance comic’s gitan, à la BD qui cristallise ce petit monde, se dégage une pratique ludique de la diversité. Et pourtant, ces univers se complètent, comme autant de clins d’œil à une poésie urbaine : banlieue imaginaire, aventures guitaristiques et enfin polar décalé. Jeff Pourquié travaille également pour Je bouquine (éd. Bayard), et pour les éditions Fluide Glacial.

Originaire des Hautes-Alpes, Stéphane Servain, encore étudiant en art, est repéré au début des années 90 par Guy Delcourt, chez qui il signe Le Traque Mémoire, un premier diptyque de SF, en compagnie de Christophe Gibelin. Après un bref passage dans le monde du dessin animé, il va diversifier les expériences graphiques et les collaborations avec des scénaristes tels que Serge Le Tendre (L’Histoire de Siloë), Valérie Mangin (Le Livre de Skell), Kid Toussaint (Holly Ann) ainsi que Luc Brunschwig, pour qui il mettra en scène et en images un thriller psychologique très noir : L’Esprit de Warren.

Alberto Varanda, est un dessinateur bien connu de la bande dessinée notamment pour ses collaboration avec le scénariste Ange (Reflets d’écume, Bloodline, Paradis perdus). Avec Christophe Arleston, scénariste de Lanfeuste de Troy, il réalise Élixirs. Il signe également chez Soleil Édition une très belle trilogie, un livre illustré poétique et rêveur, destiné aux petits et aux plus grands : Petit Pierrot. Outre La Mort vivante, il développe avec Comix Buro une nouvelle série jeunesse : Les Little Héros.

19/04/2019 à 08:30 par MÉTROPOLITAIN