Montpellier : psychodrame de la NUPES au conseil de métropole


Les élues NUPES Alenka Doulain et Clothilde Ollier quittent le conseil de métropole sous les rires de leurs collègues. (©Capture Youtube Montpellier 3M)

On le sait, ce n’est pas l’amour fou entre le socialiste Michaël Delafosse et la NUPES représentée au conseil de la Métropole de Montpellier par Alenka Doulain et Clothilde Ollier. Nouvel épisode ce jeudi 30 mars, où, suite à deux interruptions par le président, les deux élues ont choisi de quitter l’hémicycle. Un psychodrame présenté comme « un simulacre de démocratie ».

Acte 1 : deux interruptions

Après la présentation de l’affaire 1 (14’55) portant sur le rapport des objectifs de la Métropole en matière de développement durable avec parmi les actions phares la mise en place de la ZFE. Alenka Doulain voulant revenir dans les détails sur celle-ci est interrompue par Michaël Delafosse lui demandant de rester sur l’ordre du jour à savoir la présentation du rapport.

À lire aussi

Dans la foulée, avec l’affaire 2 (16’15) sur les Autorisations de Programme et Crédits de Paiements, soit la validation budgétaire des grands projets, l’élue d’opposition souhaitait évoquer « une ligne qui n’est pas mentionnée, qui pose un vrai problème et n’est pas assumée par votre majorité qui est le financement du nouveau stade par de l’argent public ». Même sanction par le président qui la coupa pour lui rappeler de se conformer à l’ordre du jour en citant Karl Marx : « La procédure est le meilleur allié de la démocratie ». Et de l’inviter à formuler ses questions durant d’autres affaires en lien avec ces deux sujets ou en fin de conseil.

Acte 2 : le départ

Une heure plus tard, le temps de pouvoir intervenir après l’affaire 3 et la présentation dans le détail du budget primitif 2023 (1’26 »31), Clothilde Ollier cite à son tour Karl Marx : « C’est dans la pratique que l’homme prouve sa vérité » et d’enchaîner le ton grave : « Votre pratique du pouvoir nous rappelle celle d’Élisabeth Borne et son 49.3, sans débats, sans échange. Après avoir rompu le dialogue avec les associations et les habitants, aujourd’hui vous empêchez Madame Doulain de s’exprimer sur des dossiers qui visiblement vous posent problèmes comme la ZFE ou la subvention au stade. Nous prenons acte. Les Montpelliérains vous jugeront ».